« La problématique de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement des effluents a longtemps été tournée vers les pays étrangers, notamment les plus déshérités, justifiant de multiples actions, subventions et interventions vers l’Afrique, certains pays d’Amérique latine ou du Moyen Orient. L’évolution des flux de population, la modification des conditions climatiques dans nos pays jusqu’alors tempérés, l’utilisation croissante de l’eau en agriculture (malgré de gros efforts entrepris par les exploitations) et l’industrie, tout cela fait progressivement migrer cette problématique à notre porte, dans nos régions, dans nos communautés.
Ma situation d’élu local me démontre que nous sommes très loin d’avoir la possibilité de nous reposer sur le travail et les investissements de nos ainés, et que la pression du climat se fait maintenant sentir, presque chaque année, sur nos ressources en eau. Avoir « la magie de l’eau potable » sur son évier, en tournant un robinet, ne sera bientôt plus le seul rêve d’un enfant mexicain, mais celui de tout habitant sur le globe.
Je pense que nos clubs doivent, comme ils l’ont fait dans d’autre domaines, diriger leurs yeux et leurs efforts sur leur territoire, sur leur environnement, discuter avec les élus locaux sur les problématiques de leur commune, rencontrer des représentants du milieu associatif déjà en prise avec cette question.
La bataille de l’eau n’est pas encore un sujet actuel pour nous, alors qu’elle l’est dans de nombreux pays. Nous avons néanmoins à anticiper, car en ce domaine comme en beaucoup d’autres, la prévention semble être la plus pertinente des solutions actuelles
Que cela n’empêche pas (pour le moment), le remplissage des piscines ou des spas, ou la goutte d’eau dans le pastis, tout cela bien sûr avec modération !
Amicalement
Richard.