On peut être une jeune mère de famille dynamique et s’impliquer avec passion au sein du Rotary. « Dans ma vie « couches-biberons », pouvoir échanger des mails, réserver des salles ou réaliser du travail administratif est très plaisant », témoigne Chantal Englert, maman d’un garçon de cinq ans et de deux jumeaux de cinq mois.
Responsable communication pour la faculté de droit-économie-finances à l'université de Luxembourg, cette jeune Rotarienne a intégré le club de Thionville-Malbrouck en 2018. Un aboutissement, un cheminement qui révélait chez Chantal Englert une forme d'évidence. « Le Rotary m'a tellement donné. »
Une allusion à une longue histoire qui commence en 2002. Lycéenne aux États-Unis, la jeune Chantal avait à 16 ans un « petit boulot », comme de nombreux jeunes Américains. « Je travaillais dans un restaurant japonais », raconte-t-elle. « Mon patron, d'origine japonaise, était rotarien. Il m'a parlé des échanges ».
Chantal est d'abord hésitante : un an à l'étranger, c'est trop long. Mais elle finit par se laisser convaincre. Elle arrive ainsi à Yutz, en Moselle et est accueillie durant un an au sein de la même famille. « C’était en 2003 et 2004. J'ai passé une année extraordinaire. C'était vraiment sympa, j'ai découvert plein de choses. » Elle n’oubliera jamais ces liens forts qui se sont noués.
De retour en France pour ses études en 2006, elle passe par Besançon, n'ayant de jumelage possible avec les universités de Metz et Nancy. Elle n’a pas tout perdu lors de cette parenthèse franc-comtoise. Elle rencontre son futur mari, Romain Guillot un Vosgien de Contrexéville qui se destine au métier de professeur d'histoire-géographie.