Jusqu'alors directeur des affaires médicales et des relations extérieures de l'Institut de cancérologie de Lorraine (ICL), le Pr Didier Peiffert en a été nommé directeur général par le ministre des solidarités et de la santé pour une période de cinq ans à compter d’avril 2022.

Il a accueilli ses hôtes Rotariens à l’ICL, centre Alexis Vautrin, et en a tracé le profil et l’avenir.

Établissement à statut privé conduisant des missions d’intérêt public où le reste à charge est de zéro pour les patients, l’ICL lancé en 1974 est certifié en tant qu’hôpital de haute qualité par la Haute autorité de santé. Il est le premier acteur de cancérologie de la Grande région et compte 81 lits d’hospitalisation ainsi qu’un bloc opératoire de six salles et six salles de radiologie, avec une IRM un scanner au service des praticiens et des patients.

Il est animé par 767 salariés, dont 101 praticiens, parmi lesquels onze sont aussi professeurs universitaires. Ses missions consistent à prévenir et détecter les cancers, à prendre en charge les patients, à contribuer à l’enseignement et à la recherche. Il dispose de 27 000m2 de locaux et traite plus de 15 700 patients l’an atteints de différentes formes de cancers. La moitié de ces personnes sont originaires de Meurthe-et-Moselle et l’ICL entretient une relation étroite avec le CHRU de Nancy, et appartient au réseau de cancérologie Néon, qui a succédé à Oncolor.

L’ICL prépare les chimiothérapies sur place de façon adaptée aux patients et assure en outre un support fonctionnel aux personnes qu’il traite. « Nous sommes passés de l’hospitalisation avec des lits, à l’hospitalisation ambulatoire » indique le directeur général qui cultive un projet immobilier d’envergure destiné à répondre à cette nouvelle approche. Le projet « Epona » vise à construire un ensemble de 9 000m2 supplémentaires, bénéficiant du financement « Ségur » et comme l’ICL est au carrefour du quotidien et de la stratégie, il nourrit et se nourrit de la recherche.

La personnalisation des traitements selon les patients en est l’une des traductions pratiques, que le Séquenceur nouvellement installé, va permettre d’affiner encore, tout en ouvrant des perspectives d’évolution.